(En cours de rédaction)
Bien que je sois d’une patience à toute épreuve avec mes congénères, les prodiges de l’informatique me mettent souvent hors de moi. Il est sans doute indispensable d’exprimer de temps à autre l’intégralité de cette mauvaise humeur, c’est l’objet même de ce court texte qui, au delà de WordPress, concerne tous les barons du numérique.
Mais commençons par WordPress, qui m’exaspère depuis que j’ai été amené à changer de version, à faire la mise à jour. Voici ce qui m’a chiffonné.
J’accumule des citations sur la peinture depuis 1987. Cette année là, j’ai, avec un insuccès relatif, tenté l’agrégation d’arts plastiques. Depuis je conservais et enrichissait un petit cahier de citations.
Pratiquant la peinture moi-même, travaillant des textes sur ce mode d’expression, me limitant pourtant aux citations qui parlent effectivement de peinture, j’ai en main un catalogue étoffé de citations finement choisies.
Ma petite collection, que je comptais mettre en ligne et enrichir régulièrement, est loin d’être complète et ne le sera sans doute jamais. En effet et curieusement, la page WordPress qui n’en contient qu’une faible partie est déjà difficile à gérer. J’ai d’ailleurs dû la scinder en deux pages.
C’est un problème que je ne connaissais pas avec les versions précédentes de WordPress. À mon humble avis les versions précédentes (je suis resté très longtemps avec une version installée en décembre 2013) géraient mieux le texte et sa mise en forme. Depuis que je travaille avec la version 4.8.3 j’ai été ralenti et contraint dans la correction des articles courants. Pour donner un petit exemple, Word Press ne prend plus qu’un seul type de guillemet, ce qui est plus préjudiciable qu’il n’y parait, par exemple quand l’auteur cité fait lui-même fait référence aux propos d’un deuxième auteur. Comment alors distinguer les propos de ce dernier ? Plus on aimerait une présentation spécifique, particulière, plus les manipulations sont aléatoires. Ainsi quand j’intègre le sommaire dans sa page (copier dans Word, coller dans Word Press), Word Press génère de sa propre initiative des listes numérotées, ce qui pose des problèmes irrésolubles, comme la gestion des espaces verticaux. Si je persiste dans ma volonté de contrôler la numérotation du sommaire, je tombe dans la bidouille, le réglage au cas par cas, ligne à ligne. À mon sens, tout se passe comme si les gens de WordPress souhaitaient ardemment que l’on travaille le texte uniquement dans leur petite merveille d’interface et dans la limite des kits stylistiques qu’ils mettent à notre disposition.
Je suis toujours surpris de ne pas trouver plus de commentaires sur ce type de question et je pense que toutes les grandes entreprises du numérique comme Word Press, Face Book, Google (sans doute la pire d’entre elles) sont intrusives.
Insidieusement, mais avec la plus grande insistance, elles tentent de prendre notre travail en main, de le calibrer, de nous rendre dépendant en introduisant très régulièrement des nouveautés dont l’intérêt reste à démontrer ; admettons bien sûr qu’une nouvelle version tous les trois ou quatre ans aurait sans doute une utilité.
Je ne parlerais pas ici des entreprises purement commerciales, comme Hubert, qui vous demande d’emblée votre numéro de carte bleue et qui a inventé l’ultra bas salaire, comme Amazone, qui a détruit les librairies du monde entier, comme R&nb, qui a promu la nuitée, en lieu et place de la semaine, réduisant pratiquement à néant toute chance de pouvoir faire une location à prix correct. La nuitée étant à ce type d’entreprise ce que la franchise est aux compagnies d’assurances : un excellent moyen de nous enfumer ou, de manière plus triviale mais plus exacte, de nous entuber.